5ème Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance – ITEM 5
18, 19 & 20 mars 2014, Casablanca, Maroc
Microfinance – la riposte
La 5ème Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance (ITEM 5) sera organisée par
la Chaire Banque Populaire en Microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne, France
et
le Groupe ISCAE, Casablanca, Maroc
En Collaboration avec
Attawfiq Micro Finance « Fondation Banque Populaire pour le MicroCrédit »
Les voix de ceux qui critiquent la microfinance augmentent en intensité et en fréquence. Sont-elles justifiées ou on juste profite-t-on de la soif du peuple pour les nouvelles choquantes? Récemment, le professeur Mohammad Yunus s’est vu décerner la Médaille d’or du Congrès des États-Unis. Il est temps de séparer le bruit de l’information et de revenir aux origines du problème – la fourniture des services financiers aux pauvres et aux exclus.
D’une part, le renforcement du pouvoir d’action des femmes et des personnes à faible revenu est une forte externalité positive de la microfinance qui, malgré les efforts, reste un sujet de recherche mal étudié. La confiance reçue, l’éducation financière, l’exploit de signer un premier contrat, sont le résultat de la microfinance et peuvent avoir une influence positive pour le reste de la vie de la personne, et même au-delà, affectant la vie des descendants qui peuvent continuer l’éducation plus longtemps ou peuvent hériter d’une affaire familiale rentable.
D’autre part, avec la concurrence croissante sur les marchés de plus en plus saturés, nous observons deux effets : la baisse longtemps attendue des taux d’intérêt et l’augmentation du surendettement suite à l’emprunt multiple. Le dernier est dû au caractère « irrésistible » du microcrédit qui incite les gens à emprunter même s’ils n’en ont pas une raison rationnelle ou la capacité de rembourser. La microfinance est-elle victime de son propre succès?
Notre 5ème Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance (ITEM 5) mettra l’accent sur la question suivante : comment la Microfinance peut-elle se refaire après cette crise d’image. Ce n’est pas par hasard que la Conférence se tienne au Maroc. En effet, le Maroc est un pays particulier pour la microfinance.
En 2007, dans le classement mondial des institutions de microfinance Forbes Top 50 (lien web) quatre institutions étaient marocaines. Quelque années plus tard, la quatrième (Zakouira) faisait faillite et a été fusionnée avec la troisième (Fondation Banque Populaire) pour se rétablir. Beaucoup des choses arrivent au Maroc. Une visite de terrain est organisée le 18 mars,
2014 afin de favoriser une ambiance de discussion.
La conférence réunira des professionnels et des chercheurs issus du monde académique, qui travaillent sur l’inclusion financière dans les pays développés et en voie de développement.
la Chaire Banque Populaire en Microfinance du Groupe ESC Dijon Bourgogne, France
et
le Groupe ISCAE, Casablanca, Maroc
En Collaboration avec
Attawfiq Micro Finance « Fondation Banque Populaire pour le MicroCrédit »
Les voix de ceux qui critiquent la microfinance augmentent en intensité et en fréquence. Sont-elles justifiées ou on juste profite-t-on de la soif du peuple pour les nouvelles choquantes? Récemment, le professeur Mohammad Yunus s’est vu décerner la Médaille d’or du Congrès des États-Unis. Il est temps de séparer le bruit de l’information et de revenir aux origines du problème – la fourniture des services financiers aux pauvres et aux exclus.
D’une part, le renforcement du pouvoir d’action des femmes et des personnes à faible revenu est une forte externalité positive de la microfinance qui, malgré les efforts, reste un sujet de recherche mal étudié. La confiance reçue, l’éducation financière, l’exploit de signer un premier contrat, sont le résultat de la microfinance et peuvent avoir une influence positive pour le reste de la vie de la personne, et même au-delà, affectant la vie des descendants qui peuvent continuer l’éducation plus longtemps ou peuvent hériter d’une affaire familiale rentable.
D’autre part, avec la concurrence croissante sur les marchés de plus en plus saturés, nous observons deux effets : la baisse longtemps attendue des taux d’intérêt et l’augmentation du surendettement suite à l’emprunt multiple. Le dernier est dû au caractère « irrésistible » du microcrédit qui incite les gens à emprunter même s’ils n’en ont pas une raison rationnelle ou la capacité de rembourser. La microfinance est-elle victime de son propre succès?
Notre 5ème Conférence Internationale sur l’Environnement Institutionnel et Technologique de la Microfinance (ITEM 5) mettra l’accent sur la question suivante : comment la Microfinance peut-elle se refaire après cette crise d’image. Ce n’est pas par hasard que la Conférence se tienne au Maroc. En effet, le Maroc est un pays particulier pour la microfinance.
En 2007, dans le classement mondial des institutions de microfinance Forbes Top 50 (lien web) quatre institutions étaient marocaines. Quelque années plus tard, la quatrième (Zakouira) faisait faillite et a été fusionnée avec la troisième (Fondation Banque Populaire) pour se rétablir. Beaucoup des choses arrivent au Maroc. Une visite de terrain est organisée le 18 mars,
2014 afin de favoriser une ambiance de discussion.
La conférence réunira des professionnels et des chercheurs issus du monde académique, qui travaillent sur l’inclusion financière dans les pays développés et en voie de développement.
Foto © studiΩceane